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~ LE BLEU DU MIROIR : Critiques Cinéma, DVD et TV ~
13 janvier 2007

[ciné] LE DERNIER DES FOUS

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Avec Julien Cochelin,  Pascal Cervo, Annie Cordy
 
Réalisé par Laurent Achard FRANCE1 Drame - 1h36 - 2007

Petits meurtres en famille.

Dans la ferme de ses parents, Martin, 11 ans, assiste désemparé à la désintégration de sa famille. Sa mère, fermée au monde qui l'entoure, vit cloitrée dans sa chambre. Son frère aîné, qu'il vénère, se noie dans l'alcool, et son père, sous l'emprise de la grand-mère, n'est que le spectateur impuissant de la déchéance familiale. Il trouve refuge auprès de son chat Mistigri et de Malika, la bonne marocaine à laquelle il est très attaché.

          Avis          

Un petit quart d'heure suffit à avoir les principales clés narratives du film : une nanny nord-africaine adorable au milieu d'une famille qui se décompose, avec la grand-mère acariatre et manipulatrice, le frère homo déprimé et alcoolique, la mère cinglée et le cadet au milieu de cette détestable pagaille. Laurent Achard livre un long-métrage arrogant et pathos, sur l'histoire banale d'une famille qui se déchire dans un cadre rural.

La mise en scène, bien trop apparente, conduit les acteurs à un jeu outrageusement théatral. De plus, par soucis d'immersion, le réalisateur opte pour une bande son très simpliste : aucune musique et beaucoup de bruit (coups dans les portes et les murs, crissements de pneu, hurlements) ce qui installe un contraste entre le silence meurtri du petit garçon et ses rires bien trop rares. La première scène posait déjà les bases. Enfermé dans un cagibi de son école le dernier jour de l'année, alors que l'instituteur libère ses camarades euphoriques à l'idée de l'été qu'ils vont vivre, Martin demeure silencieux et se planque afin d'éviter de rentrer chez lui et de supporter un été qui n'annonce rien de réjouissant. Soyez prévenu, ce n'est pas du Coppola, ni pour l'ambiance, ni pour les instants de grace. Ici, rien de tout ça. C'est froid, neutre et totalement stéréotypé.

La réalisation est certes soignée (maîtrise de la lumière) mais le scénario souffre d'un manque de corps plus qu'évident. Une fois l'histoire mise en place, la suite parait tellement évidente que ça pue le fait divers à plein nez. Désespoir et névroses, voilà la recette bien acre de cette famille dont on ne voit aucun autre issue que d'attendre avec impatience que quelqu'un libère ce pauvre gosse hériditairement affecté et sa bonne vieille nounou.

Voilà donc un film à l'image d'un certain cinéma français qui se veut d'auteur et qui n'est rien d'autre qu'une grosse imposture, pour tenter de prouver aux critiques intellos que l'on est capable de faire d'un scénario banal et minimal un long-métrage bien mélo et prise de tête alors qu'il y avait à peine matière à en faire un court.

Ma note : 1sur6

    A consulter   

Ecran large : critique du film
Kestendi la grenouille bleue ? Chronique sur le film


         Filmos         
Pascal Cervo
Elle est des notres, Plus qu'hier, moins que demain, Saltimbank
Annie Cordy
Les Gaspards, La rupture
Egalement à l'affiche de : C'est beau une ville la nuit de Richard Boringer.
Steven Shainberg
La peur petit chasseur, Plus qu'hier, moins que demain.
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     Prochaine critique    
Little Children de Todd Field

 

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Commentaires
C
"Oui et je te remercie grâce à toi je sais que je ne dois pas perdre mon temps à aller voir les deux films que tu viens de mettre sur ton blog^^"<br /> <br /> Merci Benoît !!! looooooooool Ben j'vais prendre la même chose svp !!!
B
En effet, c'est le même réalisateur que Le labyrinthe de Pan.<br /> Ok pour Le dernier des fous :)<br /> <br /> Disons que Hellboy est pas mauvais mais quelques défauts malheuresement... Cependant, pas mal de qualités aussi :)
B
Oui et je te remercie grâce à toi je sais que je ne dois pas perdre mon temps à aller voir les deux films que tu viens de mettre sur ton blog^^<br /> <br /> @+
W
Je comprends pkoi ça me disait qqch ^^
B
Periode neerlandaise: Turkish Delight, Soldier of Orange, Katie Tippel, Le quatrième homme et son dernier film: Black Book<br /> Période américaine: Robocop, Total Recall, Starship Troopers, Basic Instinct ou le moins bon Hollow Man...
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