[ciné] LIBERO
ANCHE LIBERO VA BENE Prix Art et Essai - Cannes 2006 - RÉALISE PAR KIM ROSSI STUART - AVEC KIM ROSSI STUART, ALESSANDRO MORACE, BARBARA BOBULOVA COMEDIE DRAMATIQUE - 1h48 - Tommi, dix ans, vit avec son père Renato et sa sœur Viola, qui ne perd jamais une occasion pour chahuter son frère mais qui incarne un solide lien affectif, aussi bien pour lui que pour leur père. Renato se comporte comme s’il prenait la vie, la société et les rapports en général pour un champ de courses dont il doit sortir vainqueur. Dès qu’il en a la possibilité, il essaie de forger Tommi, alternant des moments de sévérité et des moments de douceur. En dépit des difficultés, les trois personnages vivent en harmonie et partagent des moments de complicité et de sérénité : Le retour inattendu de Stefania, la mère, qui, découvre-t-on, a déjà abandonné le foyer familial plusieurs fois, déclenche de fortes émotions et vient perturber l’équilibre de la maison. Tommi a développé une profonde méfiance vis à vis de sa mère et lui résiste. En même temps, l’image mythique de son père s’étiole sous ses yeux, se réduisant à celle d’un homme et de sa fragilité. - Un premier film qui frôle la perfection. Subtilement écrit et réalisé, remarquablement bien mis en scène et interprété avec justesse, Libero est un film intelligent, parfois drôle, parfois bouleversant. Un film plein de tendresse qui touche là où ça fait mal à travers le regard d'un enfant de dix ans. Peut-être un des meilleurs films de ces dernières années et assurément de l'année 2006 avec Le Prestige de Christopher Nolan - dans un genre tout à fait différent. Il y aurait beaucoup de choses à en dire, mais finalement, le film parle mieux que je ne pourrais le faire. Il ne me reste alors qu'à vous inviter vivement à le voir.
9 / 10
Un baptême du feu sans prétention qui frise la perfection. - Score
Un portrait d’une justesse inouïe, jamais dans le jugement mais dans la force des sentiments. Déchirant. - Figaroscope