[dvd] CLARA ET MOI
C'est l'histoire d'un timide qui aborde une jeune femme dans le métro...
CLARA ET MOI
Réalise par Arnaud Viard
Avec Julie Gayet
Julien Boisselier
Simple, agréable, touchant,
mais maladroit sur la fin – 3/5
Synopsis
Antoine (Julien Boisselier), un acteur de 33 ans, décide un beau jour qu'il doit trouver la femme de sa vie... Dans une rame de métro, il rencontre Clara (Julie Gayet) qu'il aborde en écrivant sur une feuille de papier...
Avis
Clara et moi est une comédie sentimentale à tendance dramatique, d'une grande
simplicité scénaristique, et c'est ce qui fait son charme. Frais, drôle et
touchant dès le début, on découvre une histoire d'amour qui se créée au hasard
du quotidien, dans le métro. On se laisse attendrir avec Clara par cette
approche qu'utilise Antoine pour fixer un rendez-vous à cette jeune femme
pétillante.
Très vite une histoire s'écrit et on apprécie cet amour qui nous ressemble, réaliste et sans artifices. La luminosité des plans d'ailleurs apporte une simplicité et une certaine fraîcheur aux scènes, comme pour illustrer ce sentiment d'amour récent. De plus, Julien (Boisselier) et Julie (Gayet) interprètent avec justesse et émotion ce couple qui se forme et traverse les jours en dépit de tous les pépins du quotidien que chacun connaît (la séparation, l'argent, le boulot...).
Des sourires et un visage qui s'efface déjà...
Mais bientôt une embûche qu’Antoine ne se sentira pas de taille à affronter va venir se mettre en travers de leur histoire. Légèrement idéaliste, il va fuir. C'est à ce moment que le film se perd un peu dans une vingtaine de minutes axées sur le doute et l'égarement du personnage de Julien Boisselier, pour finir en queue de poisson par des retrouvailles - qui n'en seront pas - puis le générique de fin tombe, de façon un peu précipitée sans qu'on ait eu le temps de comprendre vraiment ce qui allait advenir de nos deux protagonistes.
En résumé, un film plutôt simple que son auteur a tenté d'alourdir et qui met en avant deux acteurs sacrément talentueux, aussi drôle que touchant (Boisselier dans son art de jouer de son visage et des intonations de sa voix et Boyet dans cette fraîcheur spontanée puis ce désespoir fragile) qui font la force et le caractère de cette histoire.